Comme l'indique le GIEC, les villes jouent un rôle essentiel dans l'atténuation du changement climatique cataclysmique. Nos villes doivent être transformées. La planification et le développement des villes doivent être durables. Le développement durable comprend: - la protection de l'environnement naturel et l'amélioration de la biodiversité - la planification de transports actifs, partagés et publics. Plus de planification centrée sur la voiture. - la réduction de l'étalement urbain - donner la priorité aux services locaux - la réduction des îlots de chaleur Extrait de l'article de La Presse: "Un [aménagement du territoire] bien pensé est la clé de voûte pour assurer la prospérité et la résilience des communautés et des écosystèmes. [Il doit] garantir la protection de la biodiversité. (...) [La transformation] de nos milieux de vie améliorera la qualité de vie des familles québécoises grâce à des quartiers plus verts, à des services de proximité et à l'offre d'alternatives moins coûteuses à l'automobile." Chaque détail a son importance, depuis : "le choix de l'emplacement des bâtiments publics, du plus petit au plus grand (pensez au débat actuel sur l'emplacement du futur hôpital en Outaouais)." L'Union des municipalités du Québec réclame 100 millions de dollars par an pour mettre en œuvre les pratiques d'aménagement durable du territoire qui sont adoptées par la Politique nationale d'architecture et d'aménagement du territoire ce printemps. "De nombreux maires du Québec ont également des attentes à l'égard de cette politique nationale, dont ils espèrent qu'elle débouchera sur des actions fortes et des règles communes." Avec ou sans le financement recherché par l'Union des municipalités du Québec, tous les maires des villes doivent faire du développement durable la pierre angulaire de leurs décisions.
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Nous avons la chance à Saint-Bruno d'avoir des jardins potagers et d'habitat dans nos cours. Il y a des façons de le faire de manière respectueuse et visuellement agréable. Dans d'autres villes, les règlements municipaux régressifs concernant les cours privées ne vont pas dans le sens des efforts d'atténuation des changements climatiques visant à protéger les espèces végétales, animales et d'insectes et doivent être remis en question. Il est essentiel de réaménager nos jardins ou de créer des jardins à pollinisateurs avec des plantes indigènes pour soutenir les populations d'insectes en déclin dont dépendent la production alimentaire et les animaux. Le déclin des insectes est dû à: "l'agriculture à haute intensité [utilisant des pesticides ou des engrais chimiques], la faible diversité des cultures, la grande taille des champs ou les fortes densités de bétail, entre autres choses - qui sont toutes des caractéristiques relativement courantes de l'agriculture moderne." Selon Charlotte Outhwaite, auteur principal de l'étude et chercheuse à l'University College London, les particuliers peuvent apporter leur aide en: "planter davantage d'espèces indigènes et de fleurs sauvages, réduire les pesticides utilisés dans les jardins et même limiter la fréquence de tonte des pelouses." Une autre action importante consiste à ne pas ratisser son jardin à l'automne et à attendre que les températures dépassent 10 Celsius/50 Fahrenheit pendant sept jours d'affilée au printemps pour nettoyer les feuilles et les branches en excès afin de protéger les insectes en hibernation. Entre-temps, les oiseaux profitent également de ces feuilles pour se régaler. |
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